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concepts : éthique, organisation, communication

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Message par cendrillon Jeu 27 Nov - 23:47

Voici l'étayage conceptuel de l'analyse, j'ai enlevé ce qui était en rapport avec ma situation, cela fait un texte un peu "space" alors si besoin infos me les demander, bonne lecture, bises étoilées de Cendrillon ! Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven

4.1. L’éthique :

Selon Cadoré (1997, n°21) : « l’interrogation éthique peut se résumer par la question suivante : que faire pour bien faire ? Pourquoi et Comment ? ». Pour Ignasse et Renoir (1998, p. 67) le questionnement éthique représente : « la quête intime d’un promeneur solitaire qui s’interroge sur lui et sur ce qui le meut, sur ses valeurs, leur place dans le réel de d’action et les conséquences produites par son activité sur les hommes et l’environnement ». Pour Morin (2004, p. 65) : « la parcellarisation, la compartimentation, l’atomisation du savoir rendent incapable de concevoir un tout dont les éléments sont solidaires ». Nizard (1995, p. 318) argumente que « plus l’engagement précède même l’entrée en décision, plus le soignant se sentira concerné et investit du droit d’agir ». Nizard explique que le schéma classique de la prise de décision se fait en cinq étapes. Il dit aussi, « l’absence d’une étape ou de plusieurs correspond à une déviation ». Dans la situation décrite, le fait que lors de prises de décision « on saute la délibération on parlera de légèreté ou de précipitation » Nizard (p. 324).
Aussi, pour Cadoré (1997, n°21) : « conjoindre le souci éthique au processus de la prise de décision clinique, en vue du meilleur soin possible, tel est donc le défi que doit relever une méthode pour une prise éthique de la prise de décision ».

4.2. L’organisation :

Crozier et Friedberg (1977, p. 41) évoquent « l’organisation comme un ensemble de rouages compliqués, mais parfaitement agencés » dans une comparaison de type mécanique.
Et ils ajoutent que « toutes les analyses de la vie réelle d’une organisation ont révélés à quel point les comportements humains pouvaient y demeurer complexes et…échappaient au modèle simpliste d’une coordination mécanique... ».
« L’approche organisationnelle, fait l’hypothèse d’un acteur, autonome et rationnel, considéré dans son contexte social » D’Amour, Lévy, et SICOTTE (1999, vol. 17, n°3). En effet, Mme Rose décide, d’une part, de rattraper seule Mr Paul qui fugue, et, d’autre part, de le raccompagner dans le couloir, respectant ainsi ce que le médecin met en place.
En 1985, Bernoux (p. 118), nommant acteurs les membres de l’organisation, dit que « l’option de l’analyse stratégique apparaît aujourd’hui la plus pertinente pour comprendre le phénomène organisationnel ». Celle-ci, explique-t-il (p. 120) : « met l’accent davantage sur leur autonomie que sur les contraintes objectives qui définissent leurs rôles ».
Analyser l’approche organisationnelle conduit à questionner comment l’acteur du soin se repère dans la collaboration interprofessionnelle. « En effet, dans le domaine de la santé, la collaboration est généralement définie comme un processus conjoint de prise de décision partagée » D’Amour, Lévy et Sicotte (1999, vol. 17, n°3). Cependant, cette définition ne renseigne pas sur les déterminants de cette collaboration interprofessionnelle. « Les écrits sur la question font de la collaboration interprofessionnelle un ensemble de relations et d’interactions qui permettent à des professionnels de mettre en commun, de partager leurs connaissances, leur expertise, leurs expériences…D’Amour et al. (1999).
Pour Svandra (2007, n°62, p. 5) : « quoique l’on fasse, le temps s’impose donc à nous, nous ne disposons pas de lui, c’est lui qui dispose de nous ».
En effet, la pratique du partage des connaissances, de l’expertise et de l’expérience mettent les partenaires en situation d’interdépendance. D’Amour, Lévy et Sicotte (1999, vol. 17, n°3) conçoivent l’organisation : « comme un lieu non pas de cohérence et d’unité, mais, comme un lieu où les nombreux acteurs possèdent des cadres de référence différents, à la limite, opposés ».
Ainsi, selon Augendre (1997, Hors Série n°16) : « la communication idéale n’existe pas plus que l’action collective idéale ». Ce lien « entre action collective et communication » me permet de faire la transition avec le concept de communication.

4.3. La communication :

De Rosnay (1975, p. 190) définie ainsi la communication : « c’est l’échange et la circulation d’information dans un réseau reliant des émetteurs et des récepteurs ». Si certains professionnels distinguent communiquer et échanger, parmi les déterminants interactionnels de la collaboration, il y a la communication.
Alors que pour Grawitz (2001, p. 605) « il ne faut pas confondre communication et information. Cette dernière est seulement un fragment qui peut se cumuler avec d’autres ». Cependant, comme le constate Augendre (1997, Hors Série n°16) « le mot communication partage avec d’autres, cette redoutable vertu de désigner simplement des réalités complexes et parfois hétérogènes ». Cette vertu m’amène aussi à explorer « collaboration et communication ». Pour Lewin (1997, Hors Série n°16) « chaque groupe possède donc son champ dynamique avec ses canaux de communication, ses frontières, ses barrières ». Ce champ dynamique semble être crée par le groupe. Muchielli (1997, Hors Série n°16) les nomme « processus de la communication". Muchielli désigne comme des : « logiques d’acteurs participant à l’organisation de la communication », c’est-à-dire, « mes expressions, mon discours, portent la marque de mon être, de mes valeurs et de mes attitudes ».


BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages
Bernoux, P. (1985). La sociologie des organisations. Paris : Seuil
Crozier, M. et Friedberg, E. (1977). L’acteur et le système. Paris : Seuil
De Rosnay, J. (1975). Le macroscope : vers une vision globale. Paris : Seuil
Grawitz, M. (2001). Méthodes des sciences sociales. (11éme éd.) Paris : Dalloz
Ignasse, G., & Renoir, H. (1998). Ethique et formation. Paris éditeur : l’Harmattan
Morin, E. (2004). La méthode 6 : Ethique. Paris : Seuil

Revues
Augendre, M. (1997, Mars-Avril). Un enjeu pour les organisations. Sciences Humaines, 16.
Bonnery, A.-M. (2008, Mai). Urgences et organisation des soins, améliorer la coordination et la coopération des acteurs de l’urgence. Soins Cadre De Santé, 66, 17.
Cadoré, B. (1997, 1er trimestre). Soins Formation Pédagogie Encadrement, 21.
D’Amour, D., Lévy, R., & Sicotte, C. (1999, Septembre). Sciences Sociales et Santé, 17, 3.
Lewin, K. (1997, Mars-Avril). La communication dans les groupes. Sciences humaines, 16.
Moreau, D. (2000, 1er Trimestre). Soins Cadres, 33, pp. 8-12
Muchielli, A. (1997, Mars-Avril). Sciences Humaines, 16
Nizard, G. (1995, Avril). Cahier Gestions Hospitalières, 122, pp. 318-324
Svandra, P. (2007, Mai). Soins Cadres De Santé, 62, 5

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