COMMUNICATION ET ETHIQUE

par knky Ven 5 Déc - 1:51

merci à Armelle de nous faire partager ses travaux.

COMMUNICATION

Etymologiquement, le verbe communiquer signifie « être en relation avec », « mettre en commun ».
Roger Mucchielli dans son ouvrage « communication et réseaux de communication » (1984, p.100) à décliner selon 3 champs :
« En théorie des communications, désigne le processus par lequel l’information est transmise d’un émetteur à un récepteur »
« Au sens étroit désigne la nature même et le sens du processus : la relation interhumaine par laquelle des interlocuteurs peuvent se comprendre et se faire comprendre, ou influencer l’un l’autre. ».
« Au sens large et par extension abusive, le message ou l’information que l’on a à transmettre ».
la définition de l’information selon Roger MUCCHIELLI qui la définit comme une « quantité élémentaire permettant de réduire l’incertitude de la mise en ordre d’un ensemble de données. » « Communication et Réseaux de Communication », 1984, (p. 103).
Roger Mucchielli précise sa définition de communication comme étant « échange et réciprocité, comme interrelation » alors que « les méthodes d’information pure ne comportent pas de retour » (ibid p.46).
« les incompréhensions du message provenant de l’ambiguïté ou de l’hermétisme de l’émetteur s’ajoutent les incompréhensions dues aux interprétations subjectives du récepteur. (p.6).

JC. Abric dans son livre « psychologie de la communication », (1996 p.9) précise que « la communication ne peut se concevoir comme un simple processus de transmission ».

ETHIQUE

L’Encyclopédie Universalis propose la définition de l’éthique suivante : Partie de la philosophie qui étudie la morale et ses fondements.
L’éthique est une obligation de droit (article L.6111-1 du code de la santé publique) qui fait obligation « de mener une réflexion éthique sur les questions posées par l’accueil et la prise en charge médicale. » .Le mot éthique vient du grec « êthos », « ensemble de convictions, de règles sociales pour lesquelles un groupe humain rend sa vie sociale possible ».
Dans son mémoire, « La responsabilité éthique de Cadre de Santé » (2OO6), J.GUIMARD, cite WEBER qui précise que « l’éthique de conviction et l’éthique de la responsabilité ne sont pas des contraires absolus, mais elles se complètent l’une l’autre, et c’est ensemble seulement qu’elles constituent l’homme authentique. »

Paul RICOEUR, dans son ouvrage « soi-même comme un autre » précise que « le soignant et le cadre doivent intégrer dans leur pratique des normes légales et réglementaires qui fondent leur responsabilité de citoyen, de soignant et d’acteur institutionnel. »