COURS DE VIAL DU 2 DECEMBRE

Evaluation et Formation
Cours de Michel Vial
Le 2 décembre 2008

L’évaluation est une pratique à part entière, ce n’est pas un moyen. C’est un processus, une pratique sociale.
L’évaluation est visible sous la forme d’une pratique spécifique.
Il ne faut pas confondre avec l’évaluation finale (type contrôle de connaissances) qui est erronée.
Le dispositif d’évaluation s’étend du début à la fin de la formation, c’est plus un diagnostic qu’un bilan. Mais il y a des pratiques où l’évaluation est invisible ex : un entretien (cadre/agent), c’est une pratique indispensable, non institutionnalisée.
L’évaluation est un processus humain incontournable, car on ne peut pas ne pas évaluer (c’est spontané).
L’évaluation c’est d’abord une expérience, ensuite elle peut devenir institutionnelle.

LA HIERARCHISATION :
L’opération principale de l’évaluation, c’est la hiérarchisation. Il s’agit d’une opération cognitive de haut niveau, qui n’a rien à voir avec l’analyse ou la synthèse. C’est organiser dans une progression située sur une échelle de mesure, mettre en ordre de priorité. Déterminer l’essentiel, ce qui est important ; on trie, sépare, distingue, ordonne. Trier, oui, mais sans forcément jeter, dans le contrôle on rejette ce qui n’est pas bon mais dans l’évaluation on met un coefficient.
Les premiers qui ont parlé de l’évaluation, ce sont Ardoino, Berger…
CONTROLER :
C’est sélectionner ce qui conforme et rejeter ce qui ne l’est pas. On le fait rarement.
« LE RESTE DE L’EVALUATION » :
C’est ce qui est difficile à nommer car trop proche de nous. Il n’y a pas d’étiquetage ; c’est la logique d’accompagnement.
La vraie régulation est une réorientation, on travaille sur la divergence.
LA FORMATION :
L’apprentissage est un processus, la formation une pratique.
Un processus institutionnalisé pour la formation (ex : stage). Cependant on peut concevoir aussi la formation, de manière plus occasionnelle, ponctuelle (on corrige une erreur), c’est informel ; on saisit les occasions de formation qui se présentent. Ici on part du postulat que la personne ne sait pas et on répond à son erreur par une formation ponctuelle, c’est la fonction de formateur du cadre de terrain (10 à 30 mn).
APPRENDRE :
Ce n’est pas seulement prendre des savoirs, c’est construire. L’apprentissage c’est une construction identitaire.
L’APPRENTISSAGE :
Ce n’est pas un don. Mémoriser c’est le début de l’apprentissage. Connaître c’est se changer avec le savoir (appropriation).
LE SAVOIR :
Il n’est pas dans les livres, patrimonial. C’est aussi une expérience personnelle, indispensable pour devenir un être humain. En lui-même il n’a pas de sens mais il est nécessaire pour « avoir du sens ».Il n’a de sens que s’il rencontre un sujet. C’est différent de l’instruction (sale manie)
EDUCATION :
C’est s’intéresser à l’appropriation des savoirs chez l’éduqué.
LES SAVOIRS :
Plusieurs classifications. Il faut faire la différence entre les savoirs formels et expérientiels (dans l’expérience sans s’en rendre compte, ex : VAE).
Le savoir expérientiel, est reproductible car désenclavé de la pratique, mais le transfert de savoirs n’est possible que si les savoirs sont identifiés.
Les savoirs formalisés, formels (notions), c’est plus flou ex : la compétence c’est une notion mais pas un concept mais incontournable, et enseignable donc il est important de donner une définition.
LA COMPETENCE :
C’est un combinatoire, complexe, une compétence seule n’existe pas ;
Dans la compétence, il y a des savoirs, des capacités mais aussi des attitudes. On apprend à exister car il ne suffit pas de naître pour exister.
Il faut faire attention aux jugements de valeurs, le caractère n’existe pas, nous ne sommes pas stable, on est un « projet en marche ». On ne doit pas accepter les jugements de valeurs.
LES ATTITUDES :
Cela se travaille. Le concept de posture professionnelle, cela implique le corps mais aussi la « corporité » de l’action. C’est un état d’esprit, une façon d’être (pas comme le geste qui a un début et une fin).
L’AUTOEVALUATION :
Elle porte sur les attitudes.
Les indicateurs : si on ajoute les indicateurs on obtient un référentiel de compétences. Les indicateurs de réussite. C’est important dans l’évaluation.
LA PEDAGOGIE :
Cela n’existe pas, sauf à appeler, le champ de compétences que peut avoir le formateur pour gérer les temps et les espaces contraints. Compétence de mise en scène du savoir. (Théâtre)
La pédagogie s’est vidée de son sens pou tendre vers d’autres champs. Ce n’est pas simplifier le savoir, le formateur est là pour faire circuler le savoir (compétence pédagogique).
AUTONOMIE :
Ce n’est pas une valeur en soi. Il ne faut pas confondre liberté avec autonomie. On est contraint, on s’use, nous ne sommes pas libre. Etre autonome, ce n’est pas créer ses proposer lois, c’est une boucle, je suis l’auteur de la boucle mais cela passe par les autres.
Autonomie= travail, une quête, une conquête, on le devient, on n’en finit jamais. Toujours surgit une nouvelle entrave, on est dépendant.
Il faut assumer ses liens de dépendance. Il faut « faire avec ».
Sans les autres on est rien, on ne pense pas sans les pensées des autres.
L’autonomie est un état, l’autonomisation c’est une action en train de se faire, c’est une visée essentielle dans l’éducation, légitime l’éducation. « Valeur » qui fonde la relation éducative. Utiliser un outil ce n’est pas être autonome, c’est une béquille, c’est être dépendant d’un outil.
LE PROJET « VISEES » :
Cela se parle, au nom de quoi je veux agir, il y a des valeurs qui indiquent l’orientation ; C’est tout ce que l’on voit sans bouger la tête. Un champ dans lequel on veut évoluer. Dans l’évaluation on a du mal à faire des projets, pourtant on doit s’interroger ; pourquoi on évalue ? Et au nom de quoi ? Et ce pour éviter les dérives.
Il n’est pas évident de faire un projet d’évaluation car on croit qu’on évalue car on nous le demande.
Il faut du temps pour évaluer, il faut une intention, un projet. C’est une étape importante de l’évaluation. Il ne faut pas répondre seulement à la commande. Si on ne prend pas le pouvoir, on est passif. Mais avant je dois me poser la question ; au nom de quoi j’évalue ? Qui est le bénéficiaire ? Quels sont les risques ? Surtout dans l’évaluation institutionnelle. Il faut décrypter pou pouvoir être à l’aise.
LA FORMATION INSTITUTIONNELLE
Quels sont les modèles disponibles (ensemble de principes qui permet de construire des artefacts). Nos objets ne sont que dans le langage, on apprend des modèles mais pas des objets (modèle ensemble de principes pou maîtriser des objets, il n’y a pas de bons modèles en sciences humaines car si j’en prends qu’un je n’ai qu’une vision, un aspect).

DONC LES COCEPTS POUR EVALUER : MODELE, DISPOSITIF, VALEURS, ACTIONS, PARADIGMES, LOGIQUE, MODES DE PENSER, VISION DU MONDE
Dans chaque élément, chaque boîte il y a encore des éléments pour faire un référentiel. A chaque situation, on se reconstruit une chaîne signifiante : important ++ de savoir pourquoi j’évalue.

super castor,

ça change!!!!!!!! Merci Castor

merci castor pour ta contribution

Merci Castor pour ce cours. Il ne faut arrêter de nous dire qu'on a eu le même cours dans les 2 groupes... MERCI

c'est certainement que votre groupe est plus dissipé, lolelle

hum facile....

je peux pas juger je n'y suis pas

homer
je te tire les oreilles
tu fais du post pour du post
je te surveille!!!

non, tu ne peux pas dire cela,
je repond, sans pretention aucune de te rattraper
ou te depasser

un peu oui!
bien que je n'aime pas te sentir derriere moi....

ah oui,
meme rasé

meme rasé
mais je reste devant
tu as bien vu mes 5 etoiles man?

bravo pour tes 5 etoiles
une vraie ballerine

pourquoi vos generaux sont en tutu rose maintenant?
quelle epoque!!!